Cerises à l'eau-de-vie
Ma grand-mère était dans ses conserves : tomates, confitures... Il vint à manquer un bocal. un bocal le Parfait indispensable pour une bonne stérilisation. Comme à chaque visite qu'elle voulait honorer elle ouvrait un nouveau bocal de cerises à l'eau-de-vie, une dizaine de bocaux à demi entamés, aux trois quarts vides ou aux deux tiers pleins lui restaient sur les bras. Ce jour là fut donc l'occasion de faire un peu de ménage dans les "cerises" perchées en haut du placard de la cuisine. Après avoir vidés les bocaux qui n'étaient plus présentables dans un saladier, elle refit les pleins à la louche et récupéra ainsi deux ou trois bocaux vides. Au fond du saladier les quelques verres d'alcool sucré furent baptisés "jus de cerises", jus de fruits inoffensif qui fut la cause de ma première cuite. Une cuite passé inaperçue, ou sous silence. Une vraie cuite pour de faux dont je garde un très bon souvenir.